27 JOURS AVANT LA FIN DES ENCRES DE TATOUAGE COULEUR ? LA VIDEO

Le 03/01/2015 | Mis à jour le 26/11/2015 Salon : Paris

Alors que l’interdiction des encres de tatouage couleur dans leur majorité, est programmée dans 27 jours, Graphicaderme se fait le relai d’une contestation qui touche tatoueurs, tatoués et amoureux de la liberté d’expression. Aujourd’hui, une question : où en est-on ?

 

UN ARRÊTÉ SANS RAPPORT AVEC LE TATOUAGE

Chez le staff de Graphicaderme comme chez tous les tatoueurs français, l’heure est à l’incompréhension. Pourquoi si vite ? Pourquoi de cette façon ? L’Etat a choisi de remettre au goût du jour un arrêté de 2001 statuant sur la dangerosité de shampoings et produits cosmétiques. Et il n’a pas trouvé de meilleure idée que de mettre le tatouage à l’intérieur de ce joli pot-pourri !

 

LES COMPOSITIONS DES ENCRES DE TATOUAGE COULEUR, SUSPECTÉES PAR LES DERMATOLOGUES

Pour justifier d’un raccourci que nombre de nos confrères qualifient d’écœurant, les dermatologues arguent du mystère entourant la composition des encres de tatouage couleur. « On ne connait pas, alors on l’interdit », peut-on lire à travers leurs discours à peine voilés.

 

DE CAS D’ALLERGIE ISOLÉS AU PRINCIPE DE PRÉCAUTION

En soi, cela se tient. Non, pardon : cela se tiendrait, si le tatouage couleur n’avait pas déjà été totalement accepté par les corps d’un nombre croissant de français bienportants. On nous reproche quelques cas d’allergie ? Encore heureux ! Mais de là à utiliser le principe de précaution, on marche sur la tête. Bientôt, on nous soutiendra sans doute que les encres de tatouage couleur font plus de morts chaque année que l’alcool et le tabac. Et là, on rira jaune.

 

GRAPHICADERME RÉCLAME UN COMPROMIS

Préconisé par nombre de professionnels du tatouage, le compromis apparait comme évident : préférer la transparence à l’interdiction. La clarté à la prohibition. Pourquoi ne pas demander aux fabricants d’être plus précis quant aux ingrédients utilisés dans leurs produits, plutôt que de forcer les tatoueurs de l’Hexagone à la clandestinité ?

 

RETOUR AU NOIR ET BLANC

Alors que l’on en vient à se demander si notre corps nous appartient toujours, si notre peau est toujours nôtre, l’échéance fatale se rapproche. Tandis que la photographie et le cinéma célébraient, au siècle dernier, leur passage du noir et blanc à la couleur, le monde du tatouage s’apprête à faire l’inverse, poussé par une loi trop sourde aux revendications des principaux concernés.

 

QUE FAIT LA MINISTRE DE LA SANTÉ ?

Stéphane Chaudesaigues, épaulé par le sénateur Pierre Jarlier, attend toujours, à défaut d’une véritable entrevue, un échange avec Madame la Ministre des Affaires sociales et de la Santé, Marisol Touraine.

 

UNE VIDÉO QUI PEUT FAIRE LA DIFFÉRENCE ?

En attendant, par le biais de son association Tatouage & Partage, le fondateur de Graphicaderme a commandé une vidéo pour diffuser, expliquer, vulgariser, même, les enjeux du débat actuel. Votre rôle : la regarder, la partager, la recommander chaudement, afin que, pour les tatoueurs, l’hiver 2014 ne soit pas aussi rude qu’il s’annonce.

 

DÉCOUVREZ LA VIDÉO TATOUAGE EN DANGER : SAUVONS NOS COULEURS

https://www.youtube.com/watch?v=xS1xv9eFwdg

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