Le tatouage comme thérapie

Le 08/12/2016 | Mis à jour le 10/12/2016 Salon : AvignonTatoueur : Poppy

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Barbara a voulu utiliser le tatouage comme une sorte de thérapie, pour l’aider à faire son deuil, à aller de l’avant.

Barbara avait un lien très fort avec sa grand-mère qui l'a élevée pendant son enfance. Depuis son décès, elle réfléchit à se faire tatouer. Elle s’est laissée deux ans avant de passer le pas pour être sûr que ça ne soit pas juste un passage.

La première fois que Barbara est venue au salon Graphicaderme d’Avignon pour parler de son projet de tatouage, elle a senti comme un poids s’enlever. Elle avait déjà une idée très précise de ce qu’elle voulait pour son tatouage mais a donnée à Poppy la liberté de créer une composition à sa manière en respectant ses indication du départ, elle cite « c’est Poppy l’artiste » . 

COMPOSITION DU TATOUAGE

Les deux silhouettes se donnant la main sur le tatouage représente sa grand-mère (l'ange) et elle-même (la petite fille), souvenir qu'elle évoque de sa jeunesse avec sa grand-mère qui lui tenait toujours la main, c'est ce qu'elle a voulu illustrer. La grange fait allusion à une phrase que sa grand-mère lui répétait souvent "Barbara, elle ne mangera pas sa grange" (pas radine mais économe). On peut voir aussi la date du décès sur une pierre tombale, "pour ne pas oublier" dit-elle. La couleur dans le tatouage est très importante car sans couleurs, le tatouage aurait vite pris une tournure assez sombre et ça n’était pas le but.

Il a fallu deux séances, une première de trois heures pour le tracer et l’ombrage et une second de quatre heures pour la couleur.

Pour ses prochains projets de tatouages, Barbara voudrait le prénom de ses enfants. Un phœnix ou une hirondelle pour la liberté pour se rappeler qu’on est tous libre. 
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