CONJURER L’ANGOISSE DE SA PROPRE DISPARITION

Le 05/07/2015 | Mis à jour le 26/11/2015 Salons : Avignon, Chaudes-AiguesTatoueur : Stéphane Chaudesaigues

Le tatouage, malgré les gros titres des magazines féminins, n’a rien d’un « effet de mode ». « Il existe depuis la nuit des temps ! » rappelle Marie Cipriani-Crauste. « C’est une marque ancestrale, qui traduit l’angoisse principale de l’homme : sa propre disparition, et donc, son obsession à laisser des traces, y compris sur son propre corps. Cette obsession est d’ailleurs ce qui nous différencie des animaux. L’homme a besoin de repère, et le tatouage en est un ».

 

Le tatouage a-t-il donc toujours un sens ? Pour la psychosociologue, c’est une évidence. « Même lorsqu’une jeune fille se fait tatouer une petite fleur "parce qu’elle la trouvait jolie", elle manifeste un message plus profond qu'un simple choix esthétique. Un tatouage n’est pas un bijou. C’est une marque à vie, et ce n’est jamais anodin ».

 

Tatouage réalisé par Stéphane Chaudesaigues.

 

Caroline Langlois.

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