SYLVIE « UN COUP DE FOLIE QUE JE NE REGRETTE PAS »

Le 23/07/2015 | Mis à jour le 26/11/2015 Salon : ParisTatoueur : Stéphane Chaudesaigues

J’avais 16 ans lorsque j’ai fait mon premier tatouage. J'obtenais de bons résultats à l'école, mais je m'ennuyais, donc je dessinais beaucoup. Le motif que je ne cessais de retravailler, chaque heure de cours, est devenu une obsession. Je voulais me démarquer et casser mon image de petite fille bonne à l'école. J'ai donc pensé au tatouage en bas de mon dos.

 

Depuis, j’ai récidivé : un dragon que j'avais déjà repéré et redessiné après un de mes voyages en Chine… Je suis déjà en train de réfléchir à un troisième. J'attends juste l'inspiration. Une drogue, les tattoos ? Un peu...

 

L’avis de Marie Cipriani-Crauste : Il est difficile de tirer des conclusions sans connaître mieux l’histoire de chacun, mais il me semble, à travers ce récit, que le tatouage n’a pas été pour Sylvie, comme il l’est pour de nombreux adolescents, l’expression d’un acte de rébellion. Ce qui frappe, c’est la réaction très violente lorsqu’elle réalise, sous la douche, ce qu’elle a fait. Il s’agit pour elle de marquer une étape de sa vie, comme un rituel de passage. Il s’agit d’un acte d’émancipation fondateur. Une façon de s’affirmer.

 

Tatouage réalisé par Stéphane Chaudesaigues.

 

Caroline Langlois

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