Tatouage d’enfant : hommage à un père disparu signé Joe Wild

Le 18/06/2021 | Mis à jour le 23/07/2021 Salon : Vaison la RomaineTatoueurs : Joe Wild, Stéphane Métivier

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Pour rendre hommage au père de René, ce dernier et Joe Wild ont entrepris un voyage sur peau jusque dans le Var des années 1940.

Tattoo sépia

C’est un tatouage qui a le parfum des photographies sépia, cette qualité de tirage monochrome obtenue par virage et qui ressemble au noir et blanc, mais avec des variations de brun et non de gris. Le paysage en arrière-plan, c’est celui d’une authentique chapelle : celle de Saint-Augustin, icone du hameau Sauve Clare à Flayosc, commune du Var non loin de Draguignan.

Si René a jeté son dévolu sur ce lieu de culte, c’est parce que c’est tout à côté que son père passait ses vacances lorsqu’il était enfant. « Mes grands-parents avaient une petite maison dans ce hameau et y emmenaient mon papa après la guerre », témoigne le client de Joe Wild. Un espace à la symbolique puissante, à plus forte raison que c’est là-bas qu’ont été dispersées les cendres du papa de René.

Un tatouage qui mêle l’authentique et l’interprétatif

Pour composer son tatouage, la tatoueuse vauclusienne Joe Wild s’est inspirée d’une authentique photographie de la chapelle. En revanche, elle a conduit des recherches pour reproduire le plus fidèlement possible, l’apparence d’un écolier français de l’après-guerre. Sur le côté et à la demande de René, Joe Wild a parachevé son tableau d’une date : une poignée de chiffres pour n’oublier ni l’être aimé, ni le petit bourg provençal.