Rise n°9 : Stéphane Chaudesaigues et le réalisme vivant

Le 28/08/2015 | Mis à jour le 08/10/2015 Salons : Avignon, Chaudes-AiguesTatoueur : Stéphane Chaudesaigues

Petite piqûre de rappel :

 

Stéphane Chaudesaigues arpente le monde de l’encre depuis maintenant plus de 20 ans. Il le découvre enfant et débute, un dermographe à la main, à 19 ans. Le réalisme et le noir et gris deviennent sa spécialité, le font connaître et le rendent dorénavant incontournable dans cet univers. On peut ainsi dire qu’il a fait siens les propos tenus à l’origine par Brian Everett sur cette stylistique et son pendant le plus marqué, le portrait : « (…) reproduire non seulement l’apparence du sujet, mais de représenter son âme. »

 

L’apprentissage est un passage obligatoire et essentiel pour un tatoueur. Dans la mesure où tu as débuté il y a plus de 20 ans maintenant, qu’en gardes-tu ?

 

Je n’avais jamais été très bon à l’école, on peut même dire que le terme d’échec scolaire était fait pour moi. Je n’étais pas fait pour ça. L’éducation que j’avais reçue ne me permettait pas d’envisager une orientation dans les arts. Me mettre à tatouer m’a paru être la meilleure alternative en effet j’avais découvert ça quand j’étais enfant et cela m’avait fasciné. L’univers complètement marginal dans lequel s’inscrivait le tattoo à l’époque m’attirait et je me sentais en accord avec ce dernier. Libre de faire ce dont j’avais envie, enfin.

Mes premières armes, je les ai faites avec Elvis rue de la roquette et Bruno sur Pigalle, en les regardant tatouer des clients ou moi quand j’avais de quoi me payer un tattoo.

Je dis souvent que j’ai appris seul. Ce n’est pas tout à fait vrai. J’ai eu la chance de connaître la première génération du tatouage français, à l’époque où il ne devait pas y avoir plus de 100 tatoueurs en France.

Marcel, Elvis, Joe Marina Allan de Marseille, Franck de Lyon, Bebert d’Annecy, Alain Meyer ont ainsi été mes premières influences. Certains ont disparus. Ils appartenaient à cette ancienne génération de tatoueurs français, ceux qui piquaient à la « une aiguille », comme on dit. Un savoir-faire que j’ai eu la chance de découvrir et d’observer.

Au départ, loin de moi l’idée d’une quelconque pratique artistique. À l’image de ce qu’on recherchait à ce moment là dans le tatouage, il ne s’agissait que de technique, un bon tatoueur devait savoir tout faire. La réussite d’une pièce ne résidait pas dans la pertinence de la représentation du sujet choisi. On faisait nous mêmes nos aiguilles, leur qualité et leur technicité demandait une vraie connaissance. Le magnum n’avait pas encore été inventé…

Il n’existait pas ou peu de vendeur de matériel. Les codes mêmes du milieu faisaient que l’aspect artistique de la discipline, même s’il était parfois envisagé, n’était pas le principal but à atteindre. La pièce devait être en premier lieu techniquement correct. Et plus elle était grande, plus tu avais des garanties que l’on parle de toi. D’ailleurs, la seule publicité qu’il existait pour un boulot bien fait était le bouche à oreille. En effet, pas d’internet, pas d’appareil photo numérique, pas de magazine spécialisé. Il y avait donc parfois des déconvenues quand des années après, tu avais la chance de tomber sur la pièce en question… Souvent, elle n’était pas si bien réussie que ça. L’exploit technique pouvait suffire à te donner un nom, le bouche à oreille pouvait faire de toi une légende. Cela marche d’ailleurs toujours actuellement.

C’est par la suite et au fur et à mesure des mes rencontres que j’ai envisagé le tatouage différemment. Je l’ai vu comme médium artistique. J’ai donc été influencé par de très grands peintres et tatoueurs, au risque parfois de m'inspirer ou de m'approprier leurs styles. Il s'agissait bien d'un apprentissage, un apprentissage non-traditionnel car je n’ai pas eu de formateur mais je me suis créé des références ce qui était quasiment obligatoire pour avancer et évoluer.

 

Tu as monté ta première boutique très jeune …

Oui, et si je l’ai fait, c’était pour une raison toute simple. J’étais père de famille à 18 ans, il fallait donc que j’assure et garantisse une rentrée d’argent minimum. Une bonne raison de se mettre la pression et un bon coup de pied aux fesses.

 

Pourquoi le réalisme ?

 

À cause de la variété des nuances de noir et gris que ce style permet. Je continue de m’interroger à ce propos d’ailleurs. Car ce qui est étrange, c’est qu’à 20 ans, âge auquel j’ai commencé, la nuance n’existe généralement pas. Dans la vie, tout est soit noir soit blanc.

A 30 ans, tu es déjà moins catégorique. Le gris fait son apparition dans ta façon de considérer les choses. Tu abandonnes cette tendance manichéenne d’aborder l’existence, et par extension le tatouage. Bref, je pense que plus j’avance en âge, plus je vais découvrir une palette extraordinaire de gris. C’est un style qui m’a toujours attiré par le réalisme qu’il dégage et peut être un côté nostalgique de la photo en noir et blanc. Aujourd’hui, je m’essaie de plus en plus à la couleur, même si je garde une affection particulière pour la technique du gris.

Le réalisme m’attirait également pour son aspect technique, le réalisme dépendant plus des dégradés que l’on va être en mesure de mettre en place, que de la ligne. Car il faut reconnaître que je n’étais pas vraiment fort pour la ligne. La ligne fine est un style qui ne pardonne pas, c’est une des techniques les plus difficiles à maîtriser. Un petit dérapage, une ligne mal placée, et le tatouage est gâché. Bref, au tout début, j’abordais tous mes dessins en évitant la ligne au maximum, et si ce n’était pas possible, j’essayais de la camoufler avec des ombres, de façon à ce qu’elle n’apparaissent pas ou très peu. Pour des questions de matériel, la mise en place de grosses lignes n’était pas envisageable. Et de toute manière les gros traits n’étaient pas du tout à la mode.

Je me suis perfectionné au fur et à mesure des progrès que j’observais dans la pratique du tattoo. Découvrir Tin-Tin à la convention de Bourges en 1989, a été une rencontre décisive.

 

Tu traites tes sujets de manière très symbolique, à grand renfort de thème et de sous thème…

J’effectue toujours un gros travail de recherche pour tenter de définir au mieux les attentes de ce dernier. La clientèle continue de fonctionner avec des symboles, ce qui demande toujours beaucoup d’imagination. La composition se doit d’être à la hauteur. De façon générale, je définis toujours ses attentes avec le client. J’aime le principe de composition libre, qui découle d’une thématique que le client m’a indiquée. J’aime toujours compléter cette thématique par un sous thème. Par exemple, Rémi, un de mes clients habituels, est venu la première fois à la boutique avec l’idée de se faire une pièce avec pour sujet principal le silence auquel je lui ai demandé de rajouter un sous thème et il a choisi le silence. Ayant déjà une idée de ce qu’il serait possible de faire, je lui demande également quelle est la place des femmes dans sa vie… afin d’étoffer.

Après cela, je lui ai proposé une esquisse représentant une femme ne pouvant parler, n’ayant pas de bouche (fameuse référence aux freaks tedbrowniens), et qui exprime donc ses sentiments amoureux en jouant du violon. Ce fut une vraie réussite.

 

Des anecdotes ?

Les échanges sont quelque fois surprenants avec les clients. Un quarantenaire qui s’appelle David vient un jour frapper à la porte de l’atelier : il veut que je lui tatoue un marsupilami et le rat de Ratatouille. J’accepte, bien que ce ne soit pas forcément des images que j’affectionne de faire. La pièce passe dans la presse spécialisée. C’est un peu gênant finalement, ce n’est en effet pas très représentatif de ce que je fait normalement. Mais le plus surprenant, c’est qu’un jeune homme repère ce tatouage. Il vient donc à la boutique et me demande une représentation de… Chronos. Rien à voir…

Il ne connaissait pas mon nom, ni ce que je faisais précisément dans le domaine du tatouage. Mais ce qui l’avait attiré et avait fait qu’il vienne chez moi c’était la façon dont j’avais traité les poils de l’animal. Il s’est donc dit : « si ce mec peut faire ça, il sera parfait pour ce que je souhaite avoir comme tatouage ».

 

Et la famille dans tout ça ?

 

Comme j’aime à le dire, je suis un des Chaudesaigues et seulement un des Chaudesaigues. Je suis le fruit des influences que j’ai pu connaître au sein de ma propre famille. Et j’en suis fier. Si mon éducation ne m’a pas permis d’envisager des études d’art, je fais cependant partie d’une famille qui a su développer un vrai sens artistique.

Patrick, mon frère, qui est tatoueur également, est pour beaucoup dans le développement qui s’est opéré dans mes compositions. Sa pratique du tattoo consiste à élaborer des images à fort contenu symbolique qu’il met en scène sous l'impulsion du psychoréalisme, ce courant artistique qu’il a développé en tant que peintre. Il a toujours eu cette intuition que c’était possible. J’entends par là, développer une vraie recherche thématique. Mais lui comme moi ne savions pas comment mettre ces idées en pratique. Car entre un dessin et son application sur la peau, Il y a un monde. Les paramètres qui en font une réussite sont tellement variables d’une pièce à l’autre, d’une peau à une autre…Nous ne savions pas comment faire. On en a beaucoup discuté, et ce sont l’ensemble de ces conversations que nous avons eu sur le sujet qui m’ont poussé vers ce style. Il est toujours aussi investi, il est vraiment talentueux, c’est un véritable artiste. Il nous ramène à une certaine réalité, sa réalité. Il fabrique des machines, produit des ouvrages sur le tatouage et il gère un forum…

Il y a également nos enfants. J’ai deux garçons qui travaillent avec moi. Steven et Wesley. Steven fait du tatouage depuis qu’il a 16 ans. Il avait 5 ans, qu’il voulait déjà être tatoueur et tatoué. Nous travaillons ensemble le mardi à Avignon. Julien, mon neveu, le suit de près. C’est un sentiment particulier que de voir ses enfants suivrent la route que l’on a commencé à tracer, et faire de cette voie la leur. En temps que parent, se pose ensuite la question de savoir : est-ce que j’autorise, est-ce que je cautionne ? Où est-ce que je fais le forcing pour qu’il se dirige vers des études plus conventionnelles du monde artistique et ce dans le but de se constituer un bagage solide. Finalement, ce sont à ces questions là qu’un jeune tatoueur qui débute aujourd’hui est confronté.

D’ailleurs à ce propos je voudrais ajouter que même si de l’extérieur cela peut paraître un choix facile que de travailler avec leurs pères, nos enfants ont au contraire choisi un parcours semé d’embûches. En effet tout le monde les attend au tournant, vont ils être aussi bons que leurs pères ? Quels styles vont ils choisir ?

En ce qui me concerne je pense qu’ils ont fait preuve de beaucoup de courage car Patrick et moi avons quand même mis la barre très haut. Je leur dis : Bravo les enfants et surtout accrochez-vous.

Quoiqu’il en soit, il est clair qu’ils ont trouvé leur voie. Steven travaille actuellement au Graphicaderme d’Avignon et Wesley à celui d’Orange.

 

Ton avis sur l’industrie du tatouage et ses dérives ?

 

Mes quelques années d'exercice m'ont amené à développer également une structure commerciale du tatouage. Cette démarche m'a permis de comprendre à quel point le tattoo est aussi un business. Développer l’enseigne Graphicaderme m’a évidemment permis de gagner de l’argent. Le fait est que j’ai à un moment pris conscience que ça ne convenait plus à mon travail et j’ai stoppé la machine. Je n’évoluais plus.

L’industrie du tatouage, telle qu’on l’envisage aujourd’hui est néanmoins un mal nécessaire.

Effrayant, mais nécessaire. C’est son existence qui fait que l’on est en mesure aujourd’hui de se poser les bonnes questions. Car le phénomène, qui aujourd’hui se tasse tout de même, tend toujours à menacer ce qui fait l’identité du tatouage. Mais l’écart dans la qualité de production entre un shop de ce type et un autre plus traditionnel se creuse. Quand on voit la qualité des artistes/tatoueurs arrivés récemment sur le marché, c’est évident. Tous aujourd’hui, ont été formés soit dans des écoles d’art ou d’infographie, soit auprès de très bons dessinateurs. Sans compter que l’ancienne génération, est toujours en place, et qu’elle assure toujours autant. Le filon est évidemment exploité, mais les clients sont de plus en plus éduqués et connaisseurs, ils savent en partie aujourd’hui faire la différence. Finalement, tant mieux.

 

La raison de l’ouverture de l’Atelier 168 ?

 

Il y a 6 ans de cela, je ne me retrouvais plus trop. J’avais l’impression de m’être un peu égaré, avec plusieurs magasins. J’en ai en effet ouvert une douzaine, en ciblant surtout sur le Sud-est (Valence, Nîmes, Orange, Avignon, etc.). Cela m’a bien occupé et j’avais sans doute besoin d’un break. Cela m’a permis sans doute de flatter également mon égo : j’avais l’impression de construire quelque chose de réel. Mais finalement plus dans l’image que sur la peau. Le fait est que cela te prend tellement de temps qu’évidemment tu changes de casquette, de tatoueur, je suis passé à manager : j’avais plus de 31 collaborateurs à gérer. J’ai donc préféré me retirer un temps pour me recentrer sur ce que je pensais être essentiel : le tatouage. J’ai pris la route et suis allé rendre des visites à des confrères dont j’estimais beaucoup le travail (Guy Aitchinson, Bob Tyrrel, Shane O’Neill, Robert Hernandez, Bugs, Boris). Je me suis fait piquer, j’avais besoin de leur avis sur le tatouage, la technique, l’évolution de ce microcosme… Ca m’a permis de reprendre le chemin du travail sur la peau, et me suis alors remis au tattoo.

Cela m’a remis un coup de booste et du coup, j’ai modifié mes structures et les collaborateurs avec qui je travaillais. Certains sont partis. Je me suis recentré et je n’ai gardé que les collaborateurs et amis pour qui le tatouage est tout, ceux avec qui j’ai le plus d’affinités professionnelles, ceux qui ne comptent pas leurs heures, ceux, qui pour résumer, aiment le tatouage (David Coste, Pierre-Gilles Romieu, Gilbert Desmenard). Je me suis séparé de ceux qui au final ne voulaient tatouer que parce que cela fait bien, où n’y trouvait qu’un intérêt personnel (avoir aujourd’hui un tatoueur dans la famille est souvent le summum de la classe) ou financier. Eh oui car ce que l’on ne sait pas c’est qu’il faut beaucoup travailler. De l’extérieur, on ne voit souvent que l’aspect, encore perçu comme très rock’n’roll de la pratique, et on oublie les heures et les heures de boulot que cela demande en arrière boutique.

J’ai dans le même temps lancé l’atelier 168 à Paris, sur le schéma de la première boutique que j’avais ouverte à Àvignon, avec à l’époque très peu de moyens – un petit boui-boui – mais où j’étais vraiment bien. J’ai donc voulu refaire la même chose, retrouver cette ambiance et cette tranquillité d’esprit.

Ça ne m’empêche pas de continuer à travailler à Avignon, d’y garder une attache. Paris durera un temps, je retournerais à un moment où à un autre dans le sud de façon définitive. Mais j’avais besoin de cette étape dans la capitale et pour le moment c’est encore le cas.

La nécessité de faire venir des artistes invités tels que Shane O’Neill, Tim Kern, Liorcifer, Bugs, Dan Marshall, Nikko Hurtado et bien d’autres était essentielle afin de faire bouger les choses en France et pour une « compétition » positive qui fait avancer. Et je voulais le faire en dehors d’un cadre que je trouvais au final beaucoup trop commercial. Paris s’est imposé comme le meilleur endroit. Et aujourd’hui, j’y suis bien.

Le fait d’être sur Paris m’a fait faire de belles rencontres telle que celle de Jérôme Godard qui a fait, avec sa sensibilité, un film sur l’atelier qui est vraiment magnifique. Il est possible de le voir sur le site internet.

 

Un premier bilan après 20 ans de carrière dans le milieu ?

Toujours insatisfait de ma carrière et de ce que je produis en général. Je vis mal ce qu’on appelle la réussite. Je n’estime pas avoir réussi professionnellement. Très honnêtement, là où j’estime avoir réussi, c’est avec ma famille. C’est le domaine de ma vie où j’ai la sensation d’avoir eu ce qu’il y avait de mieux. J’ai pu grâce à mon métier sortir ma famille d’une condition sociale qui ne me convenait pas et offrir à mes enfants une autre vie et d’autres valeurs. C’est une notion essentielle pour moi, une zone de réajustement, qui me permet de garder les pieds sur terre, qui me stimule, me donne à la fois la nécessaire obligation d’avancer et surtout de donner le meilleur de moi-même.

 

Tu ne pratiques pas seulement le tattoo, mais la photographie également. Cela nous intrigue…

 

Je m’y suis mis très progressivement, en amateur. Je ne suis pas un spécialiste de ce médium. Mais j’ai un profond respect pour ce que la photographie permet. C’est un fabuleux vecteur d’impressions et de sensations. J’aime photographier des sujets que j’ai tatoué. Ainsi, le tatouage prend une toute autre dimension. Il n’est plus seulement une pièce vidée de son sens car découpé de la personne qui la porte, mais il respire la personnalité de celui qui la porte. Et puis, il faut dire qu’il y a de vraies gueules dans le tatouage.

Mais je ne fais pas que prendre des photos, je dessine également mais pas assez. J’aime inscrire le tatouage dans une visée plus large, qui regrouperait différentes pratiques artistiques. Une sorte de transdisciplinarité qui permettrait un échange constant et ferait entrevoir de nouveaux horizons.

Nous avons d’ailleurs ouvert une galerie à Vaison-la-Romaine pour exposer de façon permanente les œuvres des tatoueurs s'inscrivant dans cette optique.

Nous appartenons à une culture riche en images, en symboles, mais tellement en décalage avec les institutions du marché de l'art contemporain. Je pense que cela mérite que nous trouvions nos propres moyens de diffusion. C’est le but de cette galerie.

 

Un conseil, le mot de la fin ?

 

J’ai essayé après de rester continuellement en contact avec des amis tatoueurs que j’ai d’ailleurs surtout aux états-unis, qui sont de ceux qui ont l’habitude de placer la barre très haut. Ceci de façon à ce que je sois en mesure, dans les moments de doute, d’avoir des personnes douées auxquelles je peux me confronter. C’est une rivalité saine et positive, émulatrice, qui me cadre et me donne ainsi la possibilité de me dépasser. Le fait de pouvoir confronter mon travail à des personnes de confiance est véritablement essentiel. Je me dis souvent : « Essaye, essaye vraiment d’avoir l’énergie pour pouvoir aller plus loin dans ton travail. »

L’émulation est une notion essentielle de notre milieu.

Enfin, comme toutes les passions, il ne faut vraiment pas compter les heures. Pour être exécuté correctement, un tatouage demande en amont déjà quelques heures de préparation (esquisse ou dessin), sans compter le temps des séances de piquage. Cela demande vraiment de l’investissement. À partir du moment où le tatouage n’est pas ou plus une passion, il faut arrêter.

Les tatoueurs – ceux dont les noms sont connus du plus grand nombre, dont la qualité du travail est appréciée, reconnue et recherchée – sont des personnalités qui à un moment ou à un autre, ont mis toute leur énergie dans ce domaine.

 

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